Central African Republic: Crucial to prevent descent into communal violence - Zeid


GENEVA (9 May 2018) – UN High Commissioner for Human Rights Zeid Ra’ad Al Hussein on Wednesday expressed deep alarm at the volatile situation in the Central African Republic, particularly given the worrying hate speech and incitement to violence on the basis of religion, as well as the recent killings and attacks in Bangui. 
On May 1, in the PK5 neighbourhood of Bangui, at least 22 people were killed and 185 others injured after an armed group, led by Nimeri Matar Djamous (nicknamed “Force”), whipped up violence and attacked a Church in response to a Government attempt to arrest one of their leaders. This triggered revenge attacks by the Christian community, including the lynching to death of three Muslim individuals. Attacks continued into last weekend, with houses, hospitals, churches and mosques in many localities in Bangui attacked.
 
“Last week’s violence in Bangui demonstrates just how volatile the situation is, and how easily crowds can be manipulated into angry mobs ready to attack their neighbours on the basis of their religion,” Zeid said. “With hate speech and incitement to violence so prevalent in media and social media, I fear that spontaneous eruptions of violence like that of May 1 could become more widespread and difficult to contain.”
 
The High Commissioner called on the Government of the Central African Republic and the international community to be extremely vigilant and to take serious measures to curb the incitement to violence on communal grounds. 
 
“Perpetrators of killings and violent attacks should be held individually criminally responsible so that an entire community is not tarred with the same brush,” the High Commissioner said. “This will make it more difficult for opportunistic armed groups to manipulate angry mobs into revenge attacks against an entire community. Central Africans know all too well what can happen if communal sentiments are stoked into violence.”*
 
High Commissioner Zeid called on all relevant national and international actors to take decisive action to effectively prevent future outbreaks of violence and human rights violations. The High Commissioner stressed that this recent violence must not be allowed to undermine the peace process facilitated by the African Union.
 
ENDS
 
* To see the UN Human Rights report mapping human rights violations in the CAR between 2003 and 2015, visit: http://www.ohchr.org/EN/Countries/AfricaRegion/Pages/CARProjetMapping2003-2015.aspx

For more information and media requests, please contact Rupert Colville (+41 22 917 97 67 / rcolville@ohchr.org) or Ravina Shamdasani (+41 22 917 9169) or Liz Throssell (+41 22 917 94 66 / ethrossell@ohchr.org).

2018 is the 70th anniversary of the Universal Declaration of Human Rights, adopted by the UN on 10 December 1948. The Universal Declaration – translated into a world record 500 languages – is rooted in the principle that “all human beings are born free and equal in dignity and rights.” It remains relevant to everyone, every day. In honour of the 70thanniversary of this extraordinarily influential document, and to prevent its vital principles from being eroded, we are urging people everywhere to Stand Up for Human Rightswww.standup4humanrights.org.

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République centrafricaine: Zeid appelle à l’action préventive contre la violence communautaire

GENÈVE (9 mai 2018) - Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a exprimé mercredi sa profonde inquiétude devant la situation instable en République centrafricaine, en particulier suite aux discours haineux et à l’incitation à la violence fondée sur la religion, et aux récents meurtres et attaques à Bangui.

Le 1er mai, dans le quartier PK5 de Bangui, au moins 22 personnes ont été tuées et 185 autres blessées après qu'un groupe armé dirigé par Nimeri Matar Djamous alias "Force", ait attisé la violence et attaqué une église, en réponse à une tentative du gouvernement d'arrêter un de leurs dirigeants. Ces attaques ont déclenché des actes de vengeance menés par la communauté chrétienne, et notamment le lynchage à mort de trois civils musulmans. Les violences se sont poursuivies le week-end dernier, au cours duquel des maisons, des hôpitaux, des églises et des mosquées ont été attaquées dans de nombreuses localités à Bangui.

« Les violences de la semaine dernière à Bangui démontrent à quel point la situation est instable et comment les populations peuvent être facilement manipulées en vue de mobiliser des foules en colère prêtes à attaquer leurs voisins en raison de leur religion », a déclaré Zeid. « Au regard de la prédominance des discours de haine et d'incitation à la violence dans les médias et sur les réseaux sociaux, je crains que des éruptions spontanées de violence comme celle du 1er mai puissent prendre de l’ampleur, au point de devenir difficiles à contenir ».

Le Haut-Commissaire a appelé le Gouvernement de la République centrafricaine et la communauté internationale à faire preuve d'une extrême vigilance et à prendre des mesures sérieuses pour lutter contre l'incitation à la violence sur le fondement communautaire.
 
« Il est important d’établir la responsabilité pénale individuelle des auteurs des meurtres et des attaques violentes, afin que toute le monde ne soit pas mis dans le même panier », a déclaré le Haut-Commissaire. « Cela compliquera les intentions opportunistes de certains groupes armés de vouloir manipuler des foules en colère dans le but de déclencher des attaques de vengeance contre toute une communauté. Les Centrafricains ne connaissent que trop bien ce qui peut arriver si les sentiments communautaires sont alimentés par la violence ». *

Le Haut-Commissaire Zeid a appelé tous les acteurs nationaux et internationaux concernés à prendre des mesures décisives pour prévenir efficacement les futures flambées de violence et les violations des droits de l'homme. Le Haut-Commissaire a souligné que cette récente violence ne devrait pas contrarier le processus de paix facilité par l'Union Africaine.
FIN
Rapport du projet Mapping documentant les violations graves du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises sur le territoire de la République centrafricaine de janiver 2003 à décember 2015: http://www.ohchr.org/Documents/Countries/CF/Mapping2003-2015/2017CAR_Mapping_Report_FR.pdf

Pour toute demande de la part des médias, prière de contacter Rupert Colville (+41 22 917 9767 / rcolville@ohchr.org ) ou Ravina Shamdasani (+41 22 917 91 69 / rshamdasani@ohchr.org) ou Liz Throssell (+41 22 91794 66 / ethrossell@ohchr.org) 
 
Cette année 2018 est la consécration du 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’ONU le 10 décembre 1948. La Déclaration universelle, traduite en un record mondial de 500 langues, part du principe que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».  Ce message reste aujourd’hui essentiel pour chaque individu, chaque jour. En l’honneur du 70ème anniversaire de ce document au caractère extraordinairement précieux, et afin d’empêcher l’érosion de ses principes vitaux, nous exhortons tous les êtres humains, partout dans le monde, à se lever pour les droits de l’homme : www.standup4humanrights.org .
 
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 Published for UN-Human Right
By Anjan K Samal
via THE ASIAN CHRONICLE.

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